L’ostéopathie a franchi un cap en France il y a un peu plus de 20 ans, avec sa reconnaissance. Avec la loi n°2002-303 du 4 mars 2002, elle devient de façon officielle une pratique encadrée et autorisée. En effet, à partir de cette date, les ostéopathes ont l’obligation d’être titulaires d’un diplôme à la suite d’une formation spécifique. Ce fut tout simplement le point de départ de la profession en France.

Les dates clés

2007 : le diplôme à bac +3 est reconnu, montrant ainsi que devenir ostéopathe n’est pas donné à tout le monde

2008 : un an après la reconnaissance du bac +3, l’exercice des ostéopathes est officialisé. Il faut seulement transmettre un dossier à à la préfecture locale et aux instances de santé. Cela signifie que les ostéopathes disposent désormais d’un numéro ADELI, légalisant ainsi leur pratique. En revanche, certains actes sont seulement réservés aux professions médicales : il existe toutefois des formations pour former les ostéopathes sur des techniques liées à la médecine.

2014 : le bac + 5 est reconnu , l’ostéopathie française a donc le meilleur niveau de formation en UE. La formation a une valeur juridique et se compose de 5 annexes. Ces dernières sont le référentiel de formation, le référentiel activités et compétence, la maquette de formation, le livret de stage et la convention de stage. L’ostéopathie s’aligne donc, au niveau des formations, sur les autres professions de la santé.

2016 : avec le décret du 20 juillet 2016, les ostéopathes peuvent partager le secret médical avec les autres professionnels de santé. Une étape capitale pour une meilleure prise en charge des patients.

2022 : recensement de l’ostéopathie en France, grâce au lancement du projet OPERA